Depuis l’enfance, Weli Noël invente des mélodies et des chansons.
A Sarcelles, dans les années 90, il absorbe toutes les musiques qui viennent à passer. Si la plupart des jeunes du lycée n’ont d’oreilles que pour NTM ou le Ministère AMER, ses goûts sont à ce jour davantage orientés vers la pop et le reggae des années 60 et 70. La musique cimente son groupe de potes, qui cultivent ensemble une forme de mode hybride, entre attitude hip(pie)-hop, great black music et chanson décalée. Weli Noël renoue alors avec de jouer du piano, qu’il avait commencé d’apprendre lorsqu’il était enfant. Il apprend aussi à jouer de la guitare. C’est l’heure des premiers groupes et des premiers concerts en banlieue parisienne.
En 1996, il est auteur et chanteur d’un groupe de rock.
En 1998, il joue des claviers dans un big band de reggae et dans un groupe hip-hop/acid jazz. Après le lycée, ce sera le moment des expérimentations bruitistes et du quatre pistes K7.
En 2004, départ en Guyane et voyages en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Le projet de Weli Noël est né de ces voyages. Les premières maquettes sont enregistrées dans sa maison forestière. Petit-à-petit, son style éclot et mûrit pour devenir ce qu’il appelle de la chanson pop tropicale. Chanson pour la qualité des textes, pop pour le son et tropicale pour les rythmes.
De retour en banlieue parisienne, Weli Noël sort un premier EP éponyme en 2009. Suivra en 2010 le single Carmen. Il joue des diverses salles franciliennes et quelques médias (radios, webzines) s’intéressent à son travail. En 2013, il sort l’EP Zoli zombi zoli fantôme. A cette occasion, il est l’invité de Marie Richeux pour l’émission Pas la peine de crier sur France Culture. Les concerts se succèdent (Espace B, OPA, Espace Henry Miller, Buzz de Belleville, Be There).
En 2015, Weli Noël sort son premier album, intitulé 13. L’album exprime les obsessions d’écriture de Weli Noël : nature, amour, nostalgie, magie. Peu après, La Souterraine met en ligne la Mostla tape Dégrad. Weli Noël présente son album sur scène, en solo (L’International, Alimentation Générale, Olympic Café). De nombreuses radios locales et universitaires diffusent les titres de l’album, notamment en Belgique, en Argentine, au Canada et aux Etats-Unis.
Le projet de Weli Noël se professionnalise alors. Il est repéré par le label bordelais All Styles Editions avec qui il signe un contrat pour un deuxième album. Il s’entoure de Julien Rieu à la basse et Emmanuel Penfeuteun à la batterie. Ensemble, ils étaient en résidence à l’Espace Henry Miller à Clichy en mars 2016