Search
SIDÓNIO PAIS QUARESMA « SIDÓ »La « voix d’or »
Précurseur de la musique moderne Bissau-Guinéenne.

Populairement appelé «Sidó », ce musicien chanteur et producteur detalents exceptionnels et à la « voix d’or », naquit le 17 novembre1954, à Tite, précurseur de la musique moderne bissau-guinéenne, dirigeantassociatif et activiste politique au sein de la diaspora bissau-guinéenne, Sidonio Pais Quaresma, est l’un des chanteurs du tempsmoderne le plus estimé que compte la Guinée-Bissau et qui fait la fierté etl’honneur du peuple bissau-guinéen.

Sa belle voix, que l’historien Leopoldo Amadao n’a pas hésité de qualifierde «voix d’or », son charisme, sa simplicité, dépassent les frontièresnationales et font de cet artiste-musicien un des chouchous préféré desbissau-guinéens. Souvent sollicité aux quatre coins du monde, Sidó n’est passeulement l’artiste à la «voix d’or » mais aussi l’artiste à la «voix dela résistance et de la liberté » contre l’oppression.

Au début des années soixante-dix, la musique moderne bissau-guinéenne faitson apparition. Sidó marqua au premier plan ses empruntes dans cette apparitionet dans son évolution au fil des temps.

En 1972, alors étudiant au Lycée Honório Barreto à Bissau, sa carrièremusicale et artistique débuta effectivement au sein du légendaire OrchestreCapa Negra. Celui-ci, composé d’un groupe d’étudiants dudit Lycée HonórioBarreto, rebaptisé «Lycée National Kwame N’Nkrumah» au lendemain del’indépendance, Sidó, grâce à sa « voix d’or » éleva au plus hautniveau la notoriété de l’Orchestre et incarna sa popularité sur le plannational. Capa Negra, grâce à la chanson « Quilis Qui Cata Muri » (lesimmortels), un hommage aux héros de l’indépendance, écrite et interprétée parSIDÓ lui-même, se place au premier rang des orchestres préférées desbissau-guinéens.

Mais, Sidó n’est pas seulement l’artiste à la «voix d’or » mais aussil’artiste à la «voix de la résistance et de la liberté » contrel’oppression.

Nous étions en 1976. Dans le but de poursuivre ses études académiques, Sidótraversa l’Atlantique et arriva à Lisbonne. Parallèlement à ses étudesuniversitaires l’esprit patriotique appela à sa conscience au service de laPatrie. Ainsi à la capitale portugaise, la « Voix d’Or » sollicitéepar les mélomanes installés dans ce pays, entre autres Infali Dabó, ErásmoRobalo, laisse ses empruntes politico-révolutionnaires en créant la fameuseOrchestre « Sabá Maniambá ». Il y enregistra deux albums.

Avec « Sabá Miniambá » la « Voix d’Or » setransforma en la « Voix de la résistance en exil» contre l’oppressiondu parti unique en Guinée-Bissau. Sidó se transforma en une véritable bêtenoire du régime politique en Guinée-Bissau : sa « voix d’or » etsa crédibilité artistiques au service de la résistance.

De l’étude à l’exile, Sidó révèle non seulement son patriotisme mais sesattachements aux valeurs de la République : liberté, démocratie, respectdes droits fondamentaux de la personne humaine et du citoyen. Ses chansons,sont sévèrement censurées par les autorités de Bissau alors en place. Frappéd’interdiction d’antennes radiophoniques dans le pays, car à l’époque il n’yavait pas la Télévision nationale, SIDÓ & Sabá Maniambá continuèrent à seproduire sur scène partout dans le monde. Ils participèrent aux premiersfestivals de musique africaine organisés au Portugal par João Pedro, fondateurdes éditions Vidisco. Ces festivals permirent à de nombreux musiciens d’Afriquede se produire, le cas de Bana & Voz de Cabo Verde, comme aussi Bonga,Africa Tentação et tant d’autres artistes de renommé internationale.

Trois ans plus tard, soit en septembre 1979, dans le souci et la quête durayonnement de la culture et de la musique moderne bissau-guinéenne dansl’espace francophone et pour mieux sensibiliser l’opinion publiqueinternationale sur les violations grossières des droits de l’Homme et duCitoyen en Guinée-Bissau, Sidó émigra encore vers la France, Pays des Droits del’Homme. L’orchestre Sabá Maniambá lui rejoint et ils obtinrent le statut deréfugiés politiques.

En 1980, l’Orchestre Sabá Maniambá est dissoute. Sidó poursuivit sacarrière en solo. Et en janvier 1981, il rencontra Monsieur Abou Sylla,producteur du groupe Baobab ainsi que de Gnonnas Pedro, et conclura avec lui uncontrat de production et d’édition musicale. En mai de cette même année, Sidósortira l’Album « Nha Terra Na Quil Tempo ». Ce fut le tout premier ouvragediscographique bissau-guinéen à être produit et édité en France, si on exceptel’opus de Fonseca, un chanteur sénégalais d’origine Casamançaise qui interpréta« Si bu tem bu fidju fêmea ».

Encouragé par son public, Sidó se lança ensuite dans la production. Làencore, il se révéla être le premier artiste Bissau guinéen à surprendre parune telle option qui l’amènera à produire l’album «Camba Mar». S’instaura alorsun climat de confiance entre les communautés sénégalaise et Bissau guinéenne deFrance, source d’inspiration pour l’artiste. Sidó grimpa ainsi en têted’affiche des concerts et/ou bals de la diaspora à Paris, Evreux,Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Roen, Havre, Marseille, Toulon, St-Nazaire, entreautres.

En tant que chanteur solo, il lança en mai 1981 l’Album « Guiné NhaTérra », (Label Ledoux Record) aujourd'hui vendu à Mélodie. En 1984, entant que un auto-producteur, et en vue d’immortaliser sa traversée Atlantiqueen 1976, il lança le fameux Album « Camba Mar » avec son propre LabelBaloba, devenu depuis, Discos Sidó, Lda.

Entre 1985 et 1993, Sidó, accompagné de son nouveau groupe, Tamba Kumba,participa à de nombreux festivals, aussi bien en Belgique qu’en Suisse et, biensûr, en France. Il participa à des nombreuses reprises à l’historique Fête del’Humanité, un véritable forum des artistes, partis politiques, mouvements dela société civile, entreprises,... Outre, Sidó se produisit également pour lacommunauté capverdienne à Boston, Pawtucket et Rhodes Island, pour ne citer quecelles-là. En décembre 1992, il présente l’album « 20 Anos de Kapa Negra »au Centre Culturel Franco-Bissauguinéen. Et en 1995 et 1997, il sortrespectivement la K7 VHS du même album et le single Mama Kitil.

Simultanément, Sidó s’investit dans des activités commerciales etculturelles. Et pour stimuler la créativité de jeunes artistes il permitl’ouverture de Discos Sidó Lda, sis au Centre commercial Mouraria, en pleincœur de Lisbonne. En 1994, il créa AMA GB, « Association des Artistes Musiciensoriginaires de la Guinée-Bissau en France », dans un esprit associatif. Et ilcontinua les tournées en Allemagne, Espagne, Portugal et Guinée-Bissau.

En 1998, lorsque la guerre civile éclata en Guinée-Bissau, SIDÓ mobilisases compatriotes et organisa une marche silencieuse devant l’UNESCO, à Paris.Son objectif était de faire directement participer la diaspora Bissau-guinéenneen France à la recherche de la paix. Pour donner suite à cet événement, SIDÓréunit quelques musiciens de renom et produisit un album dont la recette seraitversée aux victimes de la guerre (en priorité aux enfants, femmes etvieillards).

En août 1999, à la fin des hostilités, il fut invité par la LigueBissau-Guinéenne des Droits Humains, à participer à la Conférence Nationale deRéconciliation en Guinée-Bissau.

En 2004, il lança l’Album intitulé «Symbioses », composé de quinzechansons. En 2005, le chouchou des bissau-guinéens se lança dans un projet deproduction de DVD musical et sort le 1er DVD musical intitulé« SIDÓ en Live, Carnaval à Paris ». Son album « Symbioses »est le résultat d’efforts permanents de valorisation de la diversité culturellede la Guinée-Bissau, et témoigne des bons rapports que SIDÓ entretient avec lesmélomanes bissau-guinéens.

Le DVD BEST OF «Guinée-Bissau Nó Téra » produit en 2010 et qui futtourné tantôt en Guinée-Bissau, tantôt au Portugal, en Guadeloupe et en France,SIDÓ vient annoncer l’arrive du support musical de l’avenir, et par conséquent,la mort lente du CD exclusif. Par ce nouveau pari, la Production DISCOS SIDÓLDA, donne le ton sur l’avenir de la musique bissau-guinéenne et sonrayonnement sur le plan international.

Et en février 2011, ce bosseur acharné et polyvalent émerveilla encore sonpublic avec le DVD «Guinée-Bissau Nó Téra ». Il s’agit d’un travailpatriotique laborieux contenant onze clips. En septembre 2011, en connaissancede cause et avec des nouveaux arrangements, SIDÓ réédite un CD maxi singleintitulé Dia « i » faisant mémoire à l’histoire de la lutte deLibération National (1963 – 1974) et rendant hommage à ceux qui ont sacrifiéleurs vies par KILIS KU KATA MURI (Les immortels).

Et maintenant avec FUSÃO (Fusion), Sidó ouvre encore de nouvellesperspectives pour la musique et les artistes bissau-guinéens, avec un voyageinter-générations en invitant des chanteurs de la décennie 70, Ernesto Dabó etceux de la nouvelle tendance, Iragrette Tavares. Au-delà de la synergie entreancienne et nouvelle génération, avec FUSÃO, Sidó nous fait encore danser dansun mélange culturel et rythmique où le fandango portugais et le broska guinéen,le kizomba angolais et le singa, la pop brésilienne et le n’gumbé cohabitentharmonieusement dans une mixité rassurante et prometteuse.

Sidó, précurseur de la musique moderne bissau-guinéenne, est un créateurattentif aux tendances du panorama culturel national et international. Safidélité indéfectible à ses racines, la fonte harmonieuse des rythmesaboutissent à un concept inédit. Ainsi, l’artiste innove, tout en se baladantdans la multiplicité musicale bissau-guinéenne, et nous offre un album organiséen différents espaces : fêtes, réflexion, charme et tradition pour l’albumSymbioses & Kizomba, Pop & Encontro de Tradições avec l’album FUSÃO.

En attendant impatiemment le DVD de FUSÃO, dont la sortie est prévue pourle 17 novembre 2013, la voix d’or, celle de «Sidó-le-bissau-guinéen »retenti et retentira encore et à jamais dans les quatre coins du monde.

Cet album, à ne pas manquer, qui va enchanter, émerveiller encore et encoreson public en général et ses fans en particulier, est, davantage, une émanationd’un nouveau défi de Sidó dans le souci du rayonnement et del’internationalisation de la musique et de la culture bissau-guinéennes.« ON DJARAMA SIDÓ ».

Sidó Pais Quaresma, avec une riche et passionnante carrière, restera, sanséquivoque, une des plus sublimes «voix d’or » indélébile dans la pensée,dans le cœur et dans la mémoire collective du peuple bissau-guinéen et de sesfans dispersés dans le monde entier.

Comme le dit le Dr Leopoldo Amado, « Haja SidónioPais, haja boa música ».

DrDomingos Luis Mendes « Wpa-kar »

Politologue

SIDÓNIO PAIS DOVALE QUARESMA “SIDÓ”

“A VOZ D´OIRO”

Precursor damúsica moderna da Guiné- Bissau

Nascido naGuiné-Bissau a 17 de Novembro de 1954, Sidó vem ocupando, ao longo dos anos,um lugar de destaque no panorama musical nacional e internacional. Àsua “Voz D´oiro”, segundo o historiador Leopoldo Amado, junta-se um olhar atento e uma prática políticaconstante em relação à Guiné-Bissau.

Em 1972, enquantoestudante, forma, com colegas, a Orquestra Capa Negra. Com o tema «Kilis KuKata Murri» (os Imortais), escrito e interpretado por Sidó, a Orquestra atingeum lugar de grande destaque na cena musical guineense. Em 1976, Sidó chega aLisboa para continuar os estudos. Incentivado por vários melómanos, entre osquais Infali Dabó e Erasmo Robalo, forma a Orquestra Sabá Miniambá, com a qualgravará dois álbuns, que serão censurados pelo poder de então na Guiné-Bissau.Em Portugal, participam nos primeiros festivais de música africana organizadospor João Pedro onde actuam Bana e Voz de Cabo Verde, Bonga, África Tentação, eoutros tantos artistas internacionais. Em setembro de 1979, Sidó parte para aFrança em busca de novos horizontes musicais, e os membros da Orquestrajuntam-se a ele, sendo-lhes concedido o estatuto de refugiados políticos. Em1980, a Orquestra Sabá Miniambá dissolve-se. Sidó continua a solo. Após oencontro com Ghonnas Pedro e Abou Sylla, produtor do Grupo Baobab, Sidó editouo primeiro álbum de música da Guiné-Bissau em França e, em Maio de 1981, lançao álbum “ Guiné Nha Terra”. Em 1984,produz pela primeira vez um disco seu, “Camba Mar” para imortalizar a suaodisseia Atlântica de 1976, editado pela Label Baloba. Cabeça de cartaz emdiversos espectáculos, as várias comunidades alegram-se em Paris, Evreux,Mantes-la-Jolie , Les Mureaux, Rouen, Havre, Marseille, Toulon, St-Nazaire,entre outros. Entre 1985 e 1993, com o seu novo grupo “ Tamba Kumba”, participaem diversos festivais na Suiça, Bélgica e França. Presença constante nas “Fêtes de l´Humanité”, fóruns de artistas, movimentos sociais e empresas…

Em 1989 produz oálbum “Bola”. Em Dezembro de 1992, com a sua nova Editora label Discos SidóLda, apresenta o álbum “ 20 Anos de Capa Negra” no Centro Cultural Françês emBissau, e actua junto da comunidade cabo-verdiana em Boston, Pawtucket e RhodesIsland, entre outras.. Em 1995 e 1997 edita a K7 VHS do mesmo álbum e o single”Mama Kitil”, respectivamente. Em França, no ano 1994 cria a “AMA-GB”Associação dos Artistas e Músicos da Guiné-Bissau, e os espectáculos continuamna Alemanha, Espanha, Portugal, Inglaterra, EUA e Guiné. Em 1998, manifesta-secontra a guerra e as suas consequências na Guiné-Bissau. Novo álbum em 2004,“Symbioses”. Em 2005, o primeiro DVD “ Sidó en Live, Carnaval à Paris”. O DVDBest Of “ Guiné- Bissau Nó Terra”, produzido em 2010, leva-o à Guiné-Bissau,Portugal,Guadalupe e França. Em Setembro de 2011 o maxi single Dia “ i “, diada independência. Em 2013, “ Fusão”, uma viagem ao universo do fandangoportuguês, brosca guineense, semba angolano, singa, música popular brasileira en´gumbé. Sidó, uma VOZ para a nossa memória colectiva! Maló Fanfani
Close

Press esc to close.
Close
Press esc to close.
Close

Connecting to your webcam.

You may be prompted by your browser for permission.