Patrick Hernandez est né au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis le 6 avril 1949.
Son père était pharmacien et sa mère comptable. Il y a grandi jusqu'en 1957 jusqu’au divorce de ses parents. Il habita ensuite à Bobigny et ceci jusqu'en 1964. Il passa la fin de son adolescence avec sa mère à Goussainville (Val-d'Oise) où il fréquente le collège Pierre Curie, puis le lycée de Gonesse.
Patrick Hernandez fait ses premières incursions dans le monde de la musique en intégrant différents groupes de bal dans le sud ouest en 1970. Ensuite, à Paris il rejoint le groupe Paris Palace Hotel avec lequel il sort deux 45 tours qui ne connaissent pas le succès (dont la première version de Back to the boogie qu'il reprendra quelques années plus tard avec son ami et coreligionnaire Hervé Tholance). Produit par Jean-Claude Pellerin et Jean Van Loo, le groupe Paris Palace Hotel, dit P.P.H. après une série de maquettes faites au Studio D.E.S. à Bruxelles, enregistre au studio 92 à Boulogne Billancourt, un album de 14 chansons dont la première version pop rock de Born to Be Alive. L'album n'est jamais sorti. Après un séjour de quelques mois au Club Med comme Gentils Organisateurs musiciens le groupe se dissout fin 1976.
Découragé, il songe à arrêter la musique et part élever des veaux en batterie dans le Périgord. Il jouera dans quelques orchestres de bal sous le pseudo de Pat Harrison. Il modifie ses projets quand le producteur Jean Van Loo, lui demande de le rejoindre à Mouscron en Belgique pour retravailler avec lui. Il enregistre sur un arrangement de Guy Delo, une version Disco du titre Born to Be Alive écrit en 1973 au sein du groupe PPH. Cet enregistrement sera remixé dans différents studios et notamment au Sigma Sound Studio de New York et, c'est finalement la 3eme version remixée au Studio Katy, à Ohain (Belgique), qui sera mise sur le marché. Le disque boudé par le marché français rencontre d'abord le succès en Italie fen décembre 1978, où il est certifié disque d’or puis debut 1979 en Belgique, avant d'être distribué par CBS France au printemps 1979.
Il reste à la première place du hit-parade français durant quatre mois à partir de juin 1979. Born to be Alive atteint le numero 1 dans pratiquement tout les pays du monde .En Grande-Bretagne, à la neuvième place des charts et reste classé durant quatorze semaines. Enfin, lors de sa sortie aux États-Unis, Born to be Alive est classé numero 1 dans les disco Charts de tout les états américains, ainsi qu’à la seizième place du Billboard, et à la dix-septième du Cashbox. Il sera Disque d'or aux États-Unis. Au final, Born to be Alive est Disque d'or ou Disque de platine ou disque de diamant dans une cinquantaine de pays, avec plus de 25 millions de disques vendus à travers le monde. À cette époque, le disque s’écoule à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires par jour, un record encore inégalé.
Porté par ce succès planétaire, pour lequel Jean-Claude Pellerin a assuré la promotion et Jean Van Loo la production jusqu'en 1981 et ce dans le monde entier, Patrick Hernandez, n’effectue plus ses déplacements qu'en limousine et provoque des foules immenses à chaque apparition en public. Après tout ce brouhaha et cette agitation il décide de prendre du recul et de profiter de la vie en privilégiant sa vie privée.
A partir des années 90 Born to be Alive se re-installe comme un titre incontournable des programmations radio, TV, discothèques et ceci dans le monde entier. Le statut de standard de sa chanson permet toutefois à Patrick Hernandez d'être fréquemment invité dans de nombreuses émissions télévisées, de variétés ou des talk shows. Il vit depuis 18 ans à l'Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse.
Après sa participation au film produit par Thomas Langman et réalisé par Frederic Forestier « Stars80 « il intègre la tournée du même nom et retrouve avec un bonheur certain et non dissimulé la route des salles combles et l’engouement de plusieurs générations ravies et réunies dans tout les Zenith de France et de Navarre. Tournée reprenant la route dès octobre 2015.
Avec ce parcours tonitruant et atypique Born to be alive reste le parfait exemple du « One Hit Wonder » et une sorte de conte de fée.