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Jean Lapierre : Une chanson aux accents de voyages sans frontières
« Un spectacle de Jean Lapierre c’est une soirée sous le signe de la Chanson Vivante, de l'amour des paroles qui ont du sens, des mélodies qu'on reprend ensemble, des envies de voyages suscitées par les refrains…

L’auditoire vagabonde sur la Nationale113, croise Patti Smith sur les traces d'Arthur Rimbaud à Charleville-Mézières et Paris. Entre hymne à une liberté ayant du sens, reprise française de Suzanne de Léonard Cohen et évocation d'une Lampe des voyageurs aujourd’hui inutile, Jean Lapierre, en compagnie de Rabah Ticilia, YokoTaniguchi & Marc Hérivel, jongle avec aisance avec les personnages et les paysages, les ambiances et les émotions… »

AlbertWeber

« Un tour de chant de Jean Lapierre c’est presque un tour du monde, une invitation à un voyage immobile (du moins, croit-on)… On circule d’Amérique du Sud en Italie, de Cadaquès à Memphis, d’Essaouira aux Saintes-Maries-de-la Mer…

L’artiste se présente d’ailleurs sur scène coiffé d’un panama (pour se protéger des coups de soleil de certaines contrées) et vêtu d’un trench-coat (de quoi résister aux intempéries). Entre les chansons, il parle d’abondance, enflamme le public par ses récits et souvenirs.

Ses chansons ont quelque chose d’épique, pourtant elles évoquent des détails dérisoires, l’ordinaire de nos vies : une femme qui ramasse des cailloux sur une plage à Portofino, une princesse qui meurt sous un tunnel (Qui a tuéDiana)… Une pause avec une reprise en français de la Suzanne de Leonard Cohen, un Dernier blues à Memphis, le message est tonique chez ce chanteur, sorte de Georges Moustaki survitaminé, de Lavilliers blond et barbu.

Des personnages surgissent : Sara,La fille à l’étoile de mer, La Dame blanche du col. On pense à Bob Dylan, à Léo Ferré, à Graeme Allwright.Il y a là un univers original,surtout pas l’introspection narcissique à la mode. Ce sont les rencontres et les climats qui révèlent l’homme : on naît d’une route qui devient un pays et l’on bifurque vers la Nationale 113 revisitée, en blues… Le tout en s’étourdissant de rythmes : on retrouvera sa route guidée par La lampe des voyageurs.

Et tandis qu’on se repose à l’autre bout du monde, la terre continue detourner : E la nave va, au refrain en italien. Les sons de ses musiciens complices donnent du relief à ce Woody Guthrie savoyard, qui n’a de cesse d’encourager les spectateurs à reprendre les refrains, à se lever et à danser.

Et quand le concert s’arrête et que Jean Lapierre reprend un train qui file dans la nuit, on retient qu’Y’ a rien deplus beau que l’or du temps et que l’on vient de passer un moment précieux. »

Bertrand Bonnieux

voir : www.jeanlapierre.com

http://jeanlapierre.tumblr.com
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