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etNé le 15 juin 1984à Louviers (Eure), François Henry vient très tôt à la musique, recevant les conseils avisés de sa mère au piano, puis de professeurs locaux.
Mais ce sont alors d’autres passions qui l’animent, comme l’écriture, la nature, l’archéologie ou diverses collections. A l’âge de treize ans, il effectue une rencontre marquante en la personne du pianiste brésilien José Carlos Cocarelli, disciple de Claudio Arrau, avec qui il travaille le piano pendant un an. L’étude de cet instrument deviendra alors une vocation qui ne le quittera plus. Il part l’année suivante, en 1998, pour Paris, où il bénéficie des classes à horaires aménagés du lycée Racine, et de l’enseignement de Judy Chin Cottet au Conservatoire National de Région (C.N.R.) de Paris.

Après un baccalauréat scientifique obtenu en 2001, il intègre la classe de François Chaplin au C.N.R. de Versailles, où il obtient en juin 2003 une médaille d’or de piano à l’unanimité avec les félicitations du jury, puis poursuit sa formation au C.N.R. de Boulogne-Billancourt avec Gilles Bérard et Hortense Cartier-Bresson. Il y obtient en juin 2005 un 1° prix de piano ainsi que le diplôme d’études musicales (DEM).

Il remporte durant cette période différents concours nationaux ou internationaux français, avec entre autres un 1° prix à l'unanimité au concours international d’Ile de France (2005), un 1° prix à l'unanimité (prix d'honneur) au concours européen de Picardie (2004), et un 1°prix 1° nommé aux concours de Médoc-Aquitaine et de St Nom la Bretèche (2000).

En mars 2005, il est admis en piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) dans la classe de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude, puis d’Alain Planes et Emmanuel Strosser, qui vont être pour lui déterminants dans son évolution pianistique et artistique dans la voie de la professionnalisation. Participant à différents stages ou master-classes, il bénéficie également parallèlement des conseils de Jean Martin, Sergio Perticaroli, Jacques Rouvier ou Denis Pascal. Il obtient en juin 2011 le Diplôme de Formation Supérieure de piano.

Attiré par tous les aspects du travail pianistique, il intègre en septembre 2013 le cursus de master d’accompagnement au piano du CNSMDP dans la classe de Jean-Frédéric Neuburger, et accompagne depuis octobre 2013 la classe de direction d’orchestre d’Adrian McDonnell à la Schola Cantorum.

Éprouvant un vif plaisir à partager la musique avec d’autres musiciens, il pratique assidûment la musique de chambre au sein de diverses formations, sous la houlette de Vladimir Mendelssohn, Jean-Noël Crocq, ou Daria Hovora. En 2013, il forme un duo avec la violoncelliste Sophie Martel, avec laquelle il suit le cycle de licence de musique de chambre du CNSMDP dans la classe d’Itamar Golan.

Passionné par le domaine de la voix, il explore le répertoire de la mélodie auprès de Françoise Tillard, Jeff Cohen ou Philippe Biros, avant d’intégrer en septembre 2013 la classe d’accompagnement vocal d’Anne Le Bozec au CNSMDP. Dans un souci d’approfondissement de ce corpus, il élabore, après avoir réalisé un catalogue et rassemblé les partitions de plus de 900 mélodies ou chœurs sur des poèmes de Théophile Gautier, un ouvrage destiné à mettre en lumière et comparer les différentes orientations et perspectives envisagées parles musiciens à partir de ces textes. Il collabore d’autre part, dans le domaine du chant choral, avec plusieurs ensembles, comme la chorale « La Lyriade », ou le chœur de femmes « Odyssée-Voix ».

Très intéressé par ailleurs par l'écriture musicale sous toutes ses formes, il intègre, après un 1° prix d’harmonie au CNR de Paris en juin 2004, le cycle de formation supérieure d’écriture du CNSMDP. Il y obtient les prix d'harmonie et de contrepoint, ainsi qu'un prix d’analyse supérieure en juin 2008 dans la classe d’Alain Louvier. L’étude approfondie des différents langages, tantôt par la démarche de l’analyse,tantôt de l’écriture, ainsi que l’étude de l’orchestration – qu’il réalise auprès du compositeur Marc-André Dabavie – et la compréhension du phénomène du son (physique et auditive), constituent pour lui un aspect essentiel de la formation du musicien, de même que la connaissance des contextes historiques.

Il accorde à ce titre un grand intérêt au jeu sur instruments anciens, abordant le pianoforte auprès de Patrick Cohen, et acquiert en 2013 quatre pianofortes ou pianos romantiques(un piano carré anglais datant approximativement de 1820, un Broadwood de 1842, un Pleyel de 1844 et un Érard de 1880), qu’il met à contribution de lieux emblématiques pour divers projets de concerts (comme le château d’Asnières ou le musée Henner).

Il se consacre aussi à la redécouverte de nombreuses partitions méconnues, qu’il envisage comme l’une des missions de son rôle de musicien interprète, effectuant de nombreuses démarches auprès de bibliothèques, de compositeurs ou de leurs héritiers. Il organise alors divers projets de concerts à partir des partitions les plus marquantes ainsi mises à jour. Attachant beaucoup d’importance à la pratique du répertoire contemporain, il se trouve amené à créer, entre autres, des pièces d’Yves Cornière ou Étienne Kippelen.

Sa curiosité naturelle l’amène également à aborder différentes disciplines transversales, comme la danse baroque, la question des tempéraments, le chant, l’improvisation...

On peut l’entendre régulièrement en récital, tant comme soliste (Scots Kirk, Cathédrale Américaine à Paris, Moulin d’Andé - où il donne son premier concert en juillet 2000…), que comme chambriste, avec pour partenaires les violoncellistes Sylvain Rolland ou Sophie Martel, les chanteuses Marie Soubestre, Harmonie Deschamps ou Véronique Bauer, le pianiste Bertrand Giraud…

Il exerce parallèlement une activité d’enseignement du piano et de la formation musicale,ce moment d’ « échange » réciproque lui paraissant capital pour nourrir sa pratique personnelle.

Il poursuit enfin une activité d’enseignement du piano ainsi que de la formation musicale ou de l’éveil musical (à l’école de Musique du Centre Chopin ou à l’école "Hop et Rats" à Clamart), ce moment d’ « échange » réciproque lui paraissant capital pour alimenter sa pratique personnelle.
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