C’est de l’obscurité d’un esprit abîmé que surgit la poésie décadente de Folfox. En 2008, par le fruit du hasard, Caroline la pianiste rencontre dans Paris, Aza, venu d’Iran avec sa guitare et ses poèmes. C’est alors un numéro de funambules que nous offrent la folle et le renard ; fragile mélange d’excès et de subtile, d’amour et de déceptions. La pop est lancinante et légère, quasi aérienne, les mélodies enivrantes forment un voluptueux alliage entre Gainsbourg et Bob Dylan, parsemé d’une touche de Beatles. Le duo enchante avec sensualité, la futilité de la vie parisienne en une virevoltante volute de fumée d’une dernière cigarette.

Par Maryz Bessaguet des Francofolies.